Numéro douze !
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Numéro douze !
par Ethan Mar 25 Sep - 20:35
« Me faut un douzième pour la liste » qu’elle avait dit … Tu parles Charles ! Avait-il l’air d’un numéro ? Pis ça voulait dire quoi un douzième ? Le douzième, comme les douze commandements ? Les douze salopards ? Les douze coups de minuit ? Les douze travaux d’Hercule ? Les douze mois de l’année ? Les douze apôtres ? Les douze tables de la loi Romaine ? Les douze hommes en colère ? Ou bien encore, les douze pairs de Charlemagne ?
Ça en faisait des numéros douze tout ça, et encore, il ne se les remémorait pas tous …
Mais bien plus qu’un numéro, cela l’avait interpelé sur ce que l’on attendait de lui au sein même de cette liste. Parce que la politique, ça n’était pas son truc à lui le Licorneux. Déjà, depuis qu’on l’avait nommé diplomate de l’Ordre, plus aucun diplomate ne venait leur rendre visite en Ryes. Façon comme une autre d’éloigner les chieurs, il fallait bien admettre que sur un plan stratégique, sa diplomatie de champs de bataille avait quelque peu fait le ménage, et lui avait apporté calme et sérénité. Tous en l’Ordre connaissaient ses qualités en la matière. Certains même se remémoraient encore ses exploits d’un temps passé, où déjà à l’époque il avait envoyé chier le Grand Maitre de France, son Connétable, divers Capitaines d’Armées, voire même des Grands Maîtres d’Ordres soit disant Chevaleresques … Si on lui avait attribué une médaille à chaque fois, cela lui pèserait encore plus lourd que son armure … Ses coups de gueule étaient légitimés, mais on lui reprochait son manque de rondeurs … Ben oui quoi, le Blondinet l’était pas bourré de cellulite de par un passé exercé dans les salons à se goinfrer de sucrerie. Lui, il était affuté comme la lame de son épée, et son verbe l’était tout autant, voire même quelque fois encore plus tranchant. Sa marque de diplomatie, c’était celle du goût amer qu’il laissait en travers de la gorge, ou bien celle de sa main venant rougir un visage trop fardé !
Enfin voilà quoi … Notre Blondinet à la réputation de « mauvais coucheur » se pointait dans l’antre des RITM. Ses dernières prouesses en la Cathédrale du Mans certainement dans tous les esprits, il se demandait à quelle sauce il allait être mangé.
Le voici donc pénétrant à ce qui semblait être le hall d’accueil. Des armoiries et parchemins accrochés au mur, rappelant à qui l’ignorerait, l’historique du mouvement. Y’avait plus qu’à patienter qu’on veuille bien s’intéresser à lui. Ben oui quoi, il n’allait pas beugler dans le bâtiment pour qu’on prenne conscience de sa présence. Devait bien y avoir quelqu’un qui gardait un œil sur les arrivants. Connaissant l’une de celles qui officiait en ces lieux, il y avait de forte chance qu’on ne puisse y pénétrer comme dans un moulin …
Ça en faisait des numéros douze tout ça, et encore, il ne se les remémorait pas tous …
Mais bien plus qu’un numéro, cela l’avait interpelé sur ce que l’on attendait de lui au sein même de cette liste. Parce que la politique, ça n’était pas son truc à lui le Licorneux. Déjà, depuis qu’on l’avait nommé diplomate de l’Ordre, plus aucun diplomate ne venait leur rendre visite en Ryes. Façon comme une autre d’éloigner les chieurs, il fallait bien admettre que sur un plan stratégique, sa diplomatie de champs de bataille avait quelque peu fait le ménage, et lui avait apporté calme et sérénité. Tous en l’Ordre connaissaient ses qualités en la matière. Certains même se remémoraient encore ses exploits d’un temps passé, où déjà à l’époque il avait envoyé chier le Grand Maitre de France, son Connétable, divers Capitaines d’Armées, voire même des Grands Maîtres d’Ordres soit disant Chevaleresques … Si on lui avait attribué une médaille à chaque fois, cela lui pèserait encore plus lourd que son armure … Ses coups de gueule étaient légitimés, mais on lui reprochait son manque de rondeurs … Ben oui quoi, le Blondinet l’était pas bourré de cellulite de par un passé exercé dans les salons à se goinfrer de sucrerie. Lui, il était affuté comme la lame de son épée, et son verbe l’était tout autant, voire même quelque fois encore plus tranchant. Sa marque de diplomatie, c’était celle du goût amer qu’il laissait en travers de la gorge, ou bien celle de sa main venant rougir un visage trop fardé !
Enfin voilà quoi … Notre Blondinet à la réputation de « mauvais coucheur » se pointait dans l’antre des RITM. Ses dernières prouesses en la Cathédrale du Mans certainement dans tous les esprits, il se demandait à quelle sauce il allait être mangé.
Le voici donc pénétrant à ce qui semblait être le hall d’accueil. Des armoiries et parchemins accrochés au mur, rappelant à qui l’ignorerait, l’historique du mouvement. Y’avait plus qu’à patienter qu’on veuille bien s’intéresser à lui. Ben oui quoi, il n’allait pas beugler dans le bâtiment pour qu’on prenne conscience de sa présence. Devait bien y avoir quelqu’un qui gardait un œil sur les arrivants. Connaissant l’une de celles qui officiait en ces lieux, il y avait de forte chance qu’on ne puisse y pénétrer comme dans un moulin …
Ethan- Messages : 29
Date d'inscription : 24/09/2012
Re: Numéro douze !
par Paul Mar 25 Sep - 22:24
Un môme de sept ans courait, courait, courait à perdre haleine dans le grand espace qui séparait le château de Beaumont aux locaux de RITM. Ben oui, pour ceux qui ne savent pas encore, sont sur les même terres.
Et pour ceux qui ne savent pas non plus, Beaumont est rempli de gamins. Non non non, pas que la proprio pondent telle une lapine, loin de là. Mais parce qu'elle a ouvert son domaine aux gamins des rues qui vont et viennent à leur guise. Et d'ailleurs, se font appeler les Marmules.
Bref... voilà le gamin qui galope comme s'il avait vu le diable, manquant d'ailleurs à plusieurs reprises de se vautrer.
Pauuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuul
Paul, il y a un gars bizarre à l'entrée de RITM, l'a l'air pas commode.
Pis il est armé comme s'il allait en guerre là...
Préviens la garde, moi j'vais prévenir tout l'monde qu'on va lui casser son tête à lui !!!
Et le môme de repartir. Ou presque...
Choper par le col, le voilà stoppé dans son élan et se retrouvant le fondement par terre.
Avant de rameuter tout le monde et de faire une connerie plus grosse que la Shire du Chevalier Cerrid... Tu vas me le décrire ton va t'en guerre.
Se relevant et se massant le fondement, le gamin ronchonna.
Ben l'est immennnnnnnnnnnnnnnnse, bon pas aussi grand que Yo, mais presque. Pis l'est tout blond. Pis il a une épée super grande, pis il a une cape toute bleu avec un cheval blanc dessus qui fait comme ça là... uhuhuhuhuhuh
Imitant à merveille, ou pas, un cheval qui se cabre. Voilà le Paul qui roule des yeux et claque la nuque du gamin.
Pauv' andouille c'est un Licorne !
Pis s'il est blond ça doit être le chevalier Ethan.
Haaaaaaaaaaaaaaaaan un Chevalier ? Un vrai de vrai ? J'viens avec toi.
Non tu restes
Non je viens
Non tu restes
Alleeeeeeeeeeez
Gaetan tu me gonfles là, tu restes là !
Maiiiiiiiiis... C'po justeuuuuuuuh
Tapage du pieds dans un caillou, le Paul ébouriffe les cheveux du môme et va rejoindre le Chevalier qui poireaute.
Entrant dans la salle d'accueil, l'adolescent tout sourire s'approche du grand ours.
Bonjour Chevalier, moi c'est Paul, suis responsable de l'accueil ici.
Je suppose que vous voulez voir Son Altesse. Je vais la chercher. En attendant ben... mettez vous à l'aise, y a de quoi boire et grignoter.
S'inclinant, le voilà qu'il disparait dans les méandres labyrinthiques du RITM
Et pour ceux qui ne savent pas non plus, Beaumont est rempli de gamins. Non non non, pas que la proprio pondent telle une lapine, loin de là. Mais parce qu'elle a ouvert son domaine aux gamins des rues qui vont et viennent à leur guise. Et d'ailleurs, se font appeler les Marmules.
Bref... voilà le gamin qui galope comme s'il avait vu le diable, manquant d'ailleurs à plusieurs reprises de se vautrer.
Pauuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuul
Paul, il y a un gars bizarre à l'entrée de RITM, l'a l'air pas commode.
Pis il est armé comme s'il allait en guerre là...
Préviens la garde, moi j'vais prévenir tout l'monde qu'on va lui casser son tête à lui !!!
Et le môme de repartir. Ou presque...
Choper par le col, le voilà stoppé dans son élan et se retrouvant le fondement par terre.
Avant de rameuter tout le monde et de faire une connerie plus grosse que la Shire du Chevalier Cerrid... Tu vas me le décrire ton va t'en guerre.
Se relevant et se massant le fondement, le gamin ronchonna.
Ben l'est immennnnnnnnnnnnnnnnse, bon pas aussi grand que Yo, mais presque. Pis l'est tout blond. Pis il a une épée super grande, pis il a une cape toute bleu avec un cheval blanc dessus qui fait comme ça là... uhuhuhuhuhuh
Imitant à merveille, ou pas, un cheval qui se cabre. Voilà le Paul qui roule des yeux et claque la nuque du gamin.
Pauv' andouille c'est un Licorne !
Pis s'il est blond ça doit être le chevalier Ethan.
Haaaaaaaaaaaaaaaaan un Chevalier ? Un vrai de vrai ? J'viens avec toi.
Non tu restes
Non je viens
Non tu restes
Alleeeeeeeeeeez
Gaetan tu me gonfles là, tu restes là !
Maiiiiiiiiis... C'po justeuuuuuuuh
Tapage du pieds dans un caillou, le Paul ébouriffe les cheveux du môme et va rejoindre le Chevalier qui poireaute.
Entrant dans la salle d'accueil, l'adolescent tout sourire s'approche du grand ours.
Bonjour Chevalier, moi c'est Paul, suis responsable de l'accueil ici.
Je suppose que vous voulez voir Son Altesse. Je vais la chercher. En attendant ben... mettez vous à l'aise, y a de quoi boire et grignoter.
S'inclinant, le voilà qu'il disparait dans les méandres labyrinthiques du RITM
Paul- Messages : 27
Date d'inscription : 13/02/2012
Re: Numéro douze !
par Maelia... Mar 25 Sep - 22:43
Du bruit dans les couloirs, un pti môme qui suit Paul sans se montrer, elle sort la tête du bureau dans lequel elle essaie de travailler.
Elle fait mine de ne pas voir le môme saluant Paul.
Il lui raconte le pourquoi du comment tout ce vacarme.
Oh Ethan?!!
Et bien allons y!!
Va prévenir Karyaan, mais je suppose que tu étais en chemin pour.
Une main sur son épaule comme elle le fait souvent et elle part dans la direction opposée au jeune homme pour aller accueillir Ethan.
Elle entre dans la pièce et sourit.
Bonjour Ethan!!
On va finir par ne plus se quitter.
Bienvenu chez RITM chevalier.
Oups il n'aimait pas quand elle disait "chevalier".
Pas grave.
Elle lui sourit.
Les autres ne vont pas tarder à arriver.
J'espère que vous allez bien.. et surtout.. merci d'être là..
Oups il n'aimait pas quand elle lui disait tout le temps "merci"
Pas grave.
Elle lui sourit.
Vous v'nez faire le numéro douze alors?
Elle fait mine de ne pas voir le môme saluant Paul.
Il lui raconte le pourquoi du comment tout ce vacarme.
Oh Ethan?!!
Et bien allons y!!
Va prévenir Karyaan, mais je suppose que tu étais en chemin pour.
Une main sur son épaule comme elle le fait souvent et elle part dans la direction opposée au jeune homme pour aller accueillir Ethan.
Elle entre dans la pièce et sourit.
Bonjour Ethan!!
On va finir par ne plus se quitter.
Bienvenu chez RITM chevalier.
Oups il n'aimait pas quand elle disait "chevalier".
Pas grave.
Elle lui sourit.
Les autres ne vont pas tarder à arriver.
J'espère que vous allez bien.. et surtout.. merci d'être là..
Oups il n'aimait pas quand elle lui disait tout le temps "merci"
Pas grave.
Elle lui sourit.
Vous v'nez faire le numéro douze alors?
Maelia...- Messages : 890
Date d'inscription : 12/02/2012
Re: Numéro douze !
par Ethan Ven 28 Sep - 4:14
Un mini pouce, un schtroumpf, un mioche, … Tel fut ce que son regard de braises enregistra, avant que son cerveau n’ait eu le temps d’analyser la situation. Même pas le temps de prendre conscience de son environnement, qu’un gamin s’approchait pour l’accueillir. Et pas de n’importe quelle façon, qui plus était. Avait-il l’œil averti le mini truc ? Ou bien donnait-il du Chevalier au premier quidam qui pointait son nez en ces lieux ? Non non, il semblait même très sur de lui le mini Paul. Le Licorneux avait beau avoir été quelque peu surpris de la taille, enfin surtout de l’âge apparent du minot, il n’en écoutait pas moins ce qu’il lui disait.
La surprise vint quand il lui parla de « Son Altesse »… L’était pas v’nu là pour voir une Altesse le Blondinet, il venait voir sa p’tite sœur. C’était quoi ce quiproquo ? La dernière Altesse qu’il avait croisée, c’était Armoria, lors d’une campagne en Champagne. Cela remontait à des lustres, mais il s’en souvenait encore comme si c’était hier. La GMF de l’époque le voulait à sa botte, lui et ceux qui composaient sa lance, pour intégrer l’armée d’un homme qu’il ne connaissait que trop bien, pour avoir failli à son serment de Licorneux. Vous pensez bien que l’entrevue fut des plus mouvementées, et que la diplomatie légendaire du Ténébreux fit une fois encore son office. La dite Altesse cessa à compter de ce jour, de daigner lui apporter quelque crédit que ce fut. Fallait dire qu’elle avait mis en cause son allégeance à la couronne, et sa capacité à la défendre. Le Blondinet, qui n’était déjà plus aussi « vert » à l’époque, l’avait savamment repositionnée en lui rappelant l’autonomie des Ordres Royaux en termes de conflits locaux, et l’avait donc envoyée là où les rumeurs disaient qu’elle se complaisait … en trois mots : « se faire foutre … »
Il n’eut même pas le temps de remercier le gamin qui déjà s’effaçait, qu’une autre personne fit son apparition. Et v’là t’y pas qu’elle aussi lui refilait du Chevalier ! Non mais j’vous jure, c’était pas comme si qu’elle ne le connaissait pas ! Combien d’fois faudra lui ressasser la même chose à la gamine ? Pas d’Chevalier, ni d’Messire, ni d’chez pas quoi ! Karyaan l’avait-elle fait venir pour une méga partie de distribution de pancartes ? Non parce qu’ils commençaient mal les RITMen and Co … Pis qu’elle continuait en remerciant … Non mais j’vous jure, ils allaient le faire devenir bouc. Ben oui, pas chèvre bande de niais, c’est un mâle le Licorneux.
Et alors qu’il n’avait toujours pas trouvé le moyen d’en placer une, ne serait-ce que pour saluer, elle embrayait déjà sur sa position sur la grille de départ … Il lui aurait bien répondu que tout le monde ne pouvait pas prendre place sur la pole position, parce que sinon ça faisait désordre, mais il se résigna tout simplement à enfin pouvoir la saluer, tel que l’usage local semblait l’exiger :
Bonjour votre Incomparable et Sublimissime Princesse.
Car si mes connaissances sont exactes en la matière, c’est bien là la traduction étymologique de votre prénom d’origine Celtique …
Il semblerait donc que chose fut déjà connue de tous, que des Radieux et Irrésistibles Travailleurs Mainois je puisse être le dernier ?
Je ne voudrais point donner l’impression de vouloir vous rabâcher les oreilles une fois encore, mais comme il me semble vous l’avoir déjà maintes fois souligné, une Princesse n’a pas à remercier, elle n’a qu’à ordonner et à se contenter d’apprécier qu’on lui obéisse.
Voilà, la première évocation de l’étendue des qualités diplomatiques du Blondinet, venait d’être posée. Elle ne pourrait pas dire qu’elle n’en avait pas été prévenue. Restait à savoir si tous ceux qui composaient le mouvement sauraient eux aussi l’apprécier à sa juste valeur. Pas le Licorneux, sa diplomatie .…
La surprise vint quand il lui parla de « Son Altesse »… L’était pas v’nu là pour voir une Altesse le Blondinet, il venait voir sa p’tite sœur. C’était quoi ce quiproquo ? La dernière Altesse qu’il avait croisée, c’était Armoria, lors d’une campagne en Champagne. Cela remontait à des lustres, mais il s’en souvenait encore comme si c’était hier. La GMF de l’époque le voulait à sa botte, lui et ceux qui composaient sa lance, pour intégrer l’armée d’un homme qu’il ne connaissait que trop bien, pour avoir failli à son serment de Licorneux. Vous pensez bien que l’entrevue fut des plus mouvementées, et que la diplomatie légendaire du Ténébreux fit une fois encore son office. La dite Altesse cessa à compter de ce jour, de daigner lui apporter quelque crédit que ce fut. Fallait dire qu’elle avait mis en cause son allégeance à la couronne, et sa capacité à la défendre. Le Blondinet, qui n’était déjà plus aussi « vert » à l’époque, l’avait savamment repositionnée en lui rappelant l’autonomie des Ordres Royaux en termes de conflits locaux, et l’avait donc envoyée là où les rumeurs disaient qu’elle se complaisait … en trois mots : « se faire foutre … »
Il n’eut même pas le temps de remercier le gamin qui déjà s’effaçait, qu’une autre personne fit son apparition. Et v’là t’y pas qu’elle aussi lui refilait du Chevalier ! Non mais j’vous jure, c’était pas comme si qu’elle ne le connaissait pas ! Combien d’fois faudra lui ressasser la même chose à la gamine ? Pas d’Chevalier, ni d’Messire, ni d’chez pas quoi ! Karyaan l’avait-elle fait venir pour une méga partie de distribution de pancartes ? Non parce qu’ils commençaient mal les RITMen and Co … Pis qu’elle continuait en remerciant … Non mais j’vous jure, ils allaient le faire devenir bouc. Ben oui, pas chèvre bande de niais, c’est un mâle le Licorneux.
Et alors qu’il n’avait toujours pas trouvé le moyen d’en placer une, ne serait-ce que pour saluer, elle embrayait déjà sur sa position sur la grille de départ … Il lui aurait bien répondu que tout le monde ne pouvait pas prendre place sur la pole position, parce que sinon ça faisait désordre, mais il se résigna tout simplement à enfin pouvoir la saluer, tel que l’usage local semblait l’exiger :
Bonjour votre Incomparable et Sublimissime Princesse.
Car si mes connaissances sont exactes en la matière, c’est bien là la traduction étymologique de votre prénom d’origine Celtique …
Il semblerait donc que chose fut déjà connue de tous, que des Radieux et Irrésistibles Travailleurs Mainois je puisse être le dernier ?
Je ne voudrais point donner l’impression de vouloir vous rabâcher les oreilles une fois encore, mais comme il me semble vous l’avoir déjà maintes fois souligné, une Princesse n’a pas à remercier, elle n’a qu’à ordonner et à se contenter d’apprécier qu’on lui obéisse.
Voilà, la première évocation de l’étendue des qualités diplomatiques du Blondinet, venait d’être posée. Elle ne pourrait pas dire qu’elle n’en avait pas été prévenue. Restait à savoir si tous ceux qui composaient le mouvement sauraient eux aussi l’apprécier à sa juste valeur. Pas le Licorneux, sa diplomatie .…
Ethan- Messages : 29
Date d'inscription : 24/09/2012
Re: Numéro douze !
par Maelia... Ven 28 Sep - 4:25
Elle l'écouta à peine, non pas parce que ça ne l'intéressait pas mais tout simplement parce qu’elle resta bloquer sur la signification de son prénom, qu'elle savait même pas que ça voulait dire ça et encore moins que c'était Celtique.
Il connaissait pas son passé le Licorneux aux yeux qui en font tombés plus d'une.
Mais pas elle.
Non c'est fini ça.
Elle ne tombe plus.
Elle regarde oui mais elle ne craque plus. Elle aurait pu dans ses yeux à lui mais elle ne se noyait que dans ceux d'un brun à qui elle avait uni son âme, à qui elle donnerai sa vie..toussah, toussah.
La Rousse le laissa poliment finir puis le regarda l'air perplexe penchant la tête à gauche un peu
Hm ca veut vraiment dire "Princesse"?
Puis c'est Celtique?
Ben j'savais même pas!!
En tout cas ça m'va bien non?
Il connaissait pas son passé le Licorneux aux yeux qui en font tombés plus d'une.
Mais pas elle.
Non c'est fini ça.
Elle ne tombe plus.
Elle regarde oui mais elle ne craque plus. Elle aurait pu dans ses yeux à lui mais elle ne se noyait que dans ceux d'un brun à qui elle avait uni son âme, à qui elle donnerai sa vie..toussah, toussah.
La Rousse le laissa poliment finir puis le regarda l'air perplexe penchant la tête à gauche un peu
Hm ca veut vraiment dire "Princesse"?
Puis c'est Celtique?
Ben j'savais même pas!!
En tout cas ça m'va bien non?
Maelia...- Messages : 890
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Re: Numéro douze !
par Ethan Ven 28 Sep - 5:20
Ah ben si on lui avait dit qu’il commencerait par donner un cours d’étymologie à son hôte du moment, il n’y aurait pas cru le Blondinet. Il ne pensait pas apprendre quoi que ce soit à qui que ce soit en ces lieux. Fallait croire qu’il n’était pas aussi inculte que certains semblaient le penser.
Mais là, il allait pénétrer dans l’antre des Grands. Ceux là même qui faisaient ou défaisaient des Comtés. Ceux qui avaient tous pouvoirs, même celui de faire d’innommables conneries. Il allait s’immiscer en territoire inconnu. Un territoire qu’il redoutait bien plus que n’importe quel champ de bataille, fut-ce au cœur même de la Bretagne. La Politique et ses méandres ! Ces cabinets sombres au sein desquels étaient élaborées moultes stratégies et magouilles en tous genres, laissant pantois le commun des mortels.
Non pas qu’il pensait que les RITM étaient à mettre dans le fond du panier de crabes, car à défaut il ne serait pas venu à l’insu de son plein gré … Mais il savait qu’ici, il aurait vent de toutes les trames politiques fomentées par leurs adversaires. Il savait son honnêteté et sa droiture foncièrement destructrices si l’on venait à calomnier ceux qu’il appréciait. Saurait-il faire preuve de suffisamment de retenue pour ne pas empoigner le premier venu leur crachant dessus ?
Une nouvelle épreuve se présentait à lui, bien plus perfide et destructrice que ne pouvait l’être une embuscade de joyeux détrousseurs de grands chemins. En ces lieux il ne pourrait jouer de son épée pour remettre de l’ordre dans les idées des détracteurs. Mais cela ne l’empêcherait peut-être pas de distribuer quelques bonnes baignes … À voir selon les nécessités de l’instant …
Mais bon, on n’allait pas laisser la Princesse se pâmer devant la découverte qu’elle venait de faire concernant son prénom. Il était temps de lui remettre les pieds sur terre et d’aller de l’avant. Sinon elle allait bientôt lui réclamer son carrosse et ses laquais … Et le réveil risquait de lui être bien plus pénible que celui de Cendrillon …
Maintenant que les présentations sont faites, peut-être pourrions-nous passer à table ?
Il se retint de sourire avant de continuer …
Enfin je voulais dire à la table de travail. Je suis certain que vous m’avez réservé de quoi me sustenter …
Mais là, il allait pénétrer dans l’antre des Grands. Ceux là même qui faisaient ou défaisaient des Comtés. Ceux qui avaient tous pouvoirs, même celui de faire d’innommables conneries. Il allait s’immiscer en territoire inconnu. Un territoire qu’il redoutait bien plus que n’importe quel champ de bataille, fut-ce au cœur même de la Bretagne. La Politique et ses méandres ! Ces cabinets sombres au sein desquels étaient élaborées moultes stratégies et magouilles en tous genres, laissant pantois le commun des mortels.
Non pas qu’il pensait que les RITM étaient à mettre dans le fond du panier de crabes, car à défaut il ne serait pas venu à l’insu de son plein gré … Mais il savait qu’ici, il aurait vent de toutes les trames politiques fomentées par leurs adversaires. Il savait son honnêteté et sa droiture foncièrement destructrices si l’on venait à calomnier ceux qu’il appréciait. Saurait-il faire preuve de suffisamment de retenue pour ne pas empoigner le premier venu leur crachant dessus ?
Une nouvelle épreuve se présentait à lui, bien plus perfide et destructrice que ne pouvait l’être une embuscade de joyeux détrousseurs de grands chemins. En ces lieux il ne pourrait jouer de son épée pour remettre de l’ordre dans les idées des détracteurs. Mais cela ne l’empêcherait peut-être pas de distribuer quelques bonnes baignes … À voir selon les nécessités de l’instant …
Mais bon, on n’allait pas laisser la Princesse se pâmer devant la découverte qu’elle venait de faire concernant son prénom. Il était temps de lui remettre les pieds sur terre et d’aller de l’avant. Sinon elle allait bientôt lui réclamer son carrosse et ses laquais … Et le réveil risquait de lui être bien plus pénible que celui de Cendrillon …
Maintenant que les présentations sont faites, peut-être pourrions-nous passer à table ?
Il se retint de sourire avant de continuer …
Enfin je voulais dire à la table de travail. Je suis certain que vous m’avez réservé de quoi me sustenter …
Ethan- Messages : 29
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Re: Numéro douze !
par Maelia... Ven 28 Sep - 5:31
Elle rit en le regardant
Oui oui bien sur , y a tout sur une table là bas.. Paul a tout mis!!
Lui servit un verre et lui tendit
Bon j’espère que les autres vont arriver.
Puis s'ils viennent pas bah on ira se balader bras dessus dessous dans les couloirs, j'vous ferais visiter d'accord?
Oui oui bien sur , y a tout sur une table là bas.. Paul a tout mis!!
Lui servit un verre et lui tendit
Bon j’espère que les autres vont arriver.
Puis s'ils viennent pas bah on ira se balader bras dessus dessous dans les couloirs, j'vous ferais visiter d'accord?
Maelia...- Messages : 890
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Re: Numéro douze !
par Max_Premier Ven 28 Sep - 6:33
Numéro 12 ? Numéro 12 ? Mais on lui avait dit que c'était lui le numéro 12... non mais alors... pourrait pas faire son omelette... il n'aura pas sa douzaine... Non mais ça va pas là...
Oh Maé, c'est quoi ct'histoire ? Moi j'avais dit vouloir être le douzième sur la liste moi alors ... Euh... bonsoir messire.. Euh ... vous mangiez ? Ah ben euh... je vous dérange pas plus alors...
Oh Maé, c'est quoi ct'histoire ? Moi j'avais dit vouloir être le douzième sur la liste moi alors ... Euh... bonsoir messire.. Euh ... vous mangiez ? Ah ben euh... je vous dérange pas plus alors...
Max_Premier- Messages : 121
Date d'inscription : 12/02/2012
Localisation : Montmirail
Re: Numéro douze !
par Karyaan Ven 28 Sep - 7:42
Et d'entrer avec son fils dans les bras et Paul à sa suite.
Restant un moment sur le pas de la porte, penchant la tête de coté, écoutant l'échange qui se faisait entre les deux qui se connaissaient déjà.
Par tous les dieux, qu'elle l'aime son ours mal léché. Ça parait pas, mais si si si. Parce qu'il est de ceux qui forcent le respect et ce respect là, il l'a eu le premier jour de leur rencontre, à la première seconde, à leurs premiers échanges.
Hôtel de Lazare. En ce temps où tout le monde se foutaient bien de ce qui pouvait bien lui arriver à Elle. Même lui... surtout lui. A ce lui à qui elle voue toujours une rancœur sans commune mesure. Comme une trace sale sur une âme blanche. Elle n'arrivera jamais à lui faire une totale confiance à ce Grand là. Parce qu'Il la laissé partir. Parce qu'Il n'a jamais tenté de la retenir.
Et c'est la colère au ventre contre cet Ordre qu'elle voyait lâche de par ce représentant bourru et camé, qu'elle croisa un jour le regard d'un blondinet tout aussi hors de lui.
Un blondinet qui lui fit face avec toute l'inquiétude émanant de son être. Il n'était pas là pour jouer. Il n'était pas là pour faire comme si. Il s'en foutait bien des convenances, la seule chose qui importait, c'était La retrouver, peu importe le prix, peu importe le danger.
Ce jour là, marqua au fer rouge ce respect que la brune a pour celui qui, elle le sait, donnerait sa vie, tout comme elle, à celle qu'on surnomme la Pivoine Noire.
Alors oui, elle l'adore ce grand gaillard qui fait comme s'il était pas gentil pour faire peur aux plus imbéciles. Pour impressionner son monde et ça marche la plupart du temps. Mais elle sait ce qui se cache sous ce masque, elle sait ce qu'il y a sous l'azur.
Elle l'a vu, elle l'a perçu un soir de taverne où du haut de sa petitesse de merdeuse, de gueuse, de rien du tout, elle le remit en place ce Chevalier là. Et de manière tellement violente que quand il partit, elle fondit en larmes d'avoir été si immonde.
Parce qu'il L'abandonnait, et qu'il pouvait pas. Pas lui, elle n'arrivait pas à s'y résoudre.
Alors elle avait été la pire des garces. Lui balançant des choses à s'en donner la nausée. Espérant le faire réagir, espérant toucher là où ça allait le réveiller. Parce qu'il ne pouvait pas plier. Pas lui, pas le seul qui lui avait prouver que ce foutu Ordre était vraiment comme elle l'avait toujours imaginé.
Elle souriait l'Errante, fière de faire partie de ces êtres qui portent le même mantel que lui. Confiant son fils à Paul, elle s'approcha.
Bonjour mon frère, ravi de te voir parmi nous. Souhaits tu qu'on vous laisse avec Maelia ? On peut revenir plus tard au besoin hein.
Sourit
Au fait, je ne sais pas si tu connais mon fils adoptif, Paul.
Il a été mon page personnel depuis Limoges. Je ne crois pas que vous vous soyez déjà croisé. Ryes est bien le seul endroit où il ne me suit pas.
Restant un moment sur le pas de la porte, penchant la tête de coté, écoutant l'échange qui se faisait entre les deux qui se connaissaient déjà.
Par tous les dieux, qu'elle l'aime son ours mal léché. Ça parait pas, mais si si si. Parce qu'il est de ceux qui forcent le respect et ce respect là, il l'a eu le premier jour de leur rencontre, à la première seconde, à leurs premiers échanges.
Hôtel de Lazare. En ce temps où tout le monde se foutaient bien de ce qui pouvait bien lui arriver à Elle. Même lui... surtout lui. A ce lui à qui elle voue toujours une rancœur sans commune mesure. Comme une trace sale sur une âme blanche. Elle n'arrivera jamais à lui faire une totale confiance à ce Grand là. Parce qu'Il la laissé partir. Parce qu'Il n'a jamais tenté de la retenir.
Et c'est la colère au ventre contre cet Ordre qu'elle voyait lâche de par ce représentant bourru et camé, qu'elle croisa un jour le regard d'un blondinet tout aussi hors de lui.
Un blondinet qui lui fit face avec toute l'inquiétude émanant de son être. Il n'était pas là pour jouer. Il n'était pas là pour faire comme si. Il s'en foutait bien des convenances, la seule chose qui importait, c'était La retrouver, peu importe le prix, peu importe le danger.
Ce jour là, marqua au fer rouge ce respect que la brune a pour celui qui, elle le sait, donnerait sa vie, tout comme elle, à celle qu'on surnomme la Pivoine Noire.
Alors oui, elle l'adore ce grand gaillard qui fait comme s'il était pas gentil pour faire peur aux plus imbéciles. Pour impressionner son monde et ça marche la plupart du temps. Mais elle sait ce qui se cache sous ce masque, elle sait ce qu'il y a sous l'azur.
Elle l'a vu, elle l'a perçu un soir de taverne où du haut de sa petitesse de merdeuse, de gueuse, de rien du tout, elle le remit en place ce Chevalier là. Et de manière tellement violente que quand il partit, elle fondit en larmes d'avoir été si immonde.
Parce qu'il L'abandonnait, et qu'il pouvait pas. Pas lui, elle n'arrivait pas à s'y résoudre.
Alors elle avait été la pire des garces. Lui balançant des choses à s'en donner la nausée. Espérant le faire réagir, espérant toucher là où ça allait le réveiller. Parce qu'il ne pouvait pas plier. Pas lui, pas le seul qui lui avait prouver que ce foutu Ordre était vraiment comme elle l'avait toujours imaginé.
Elle souriait l'Errante, fière de faire partie de ces êtres qui portent le même mantel que lui. Confiant son fils à Paul, elle s'approcha.
Bonjour mon frère, ravi de te voir parmi nous. Souhaits tu qu'on vous laisse avec Maelia ? On peut revenir plus tard au besoin hein.
Sourit
Au fait, je ne sais pas si tu connais mon fils adoptif, Paul.
Il a été mon page personnel depuis Limoges. Je ne crois pas que vous vous soyez déjà croisé. Ryes est bien le seul endroit où il ne me suit pas.
Karyaan- Admin
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Re: Numéro douze !
par Ethan Dim 30 Sep - 20:33
Même pas le temps de s’emparer du verre tendu, qu’un illustre inconnu fit une entrée des plus inattendues. Il semblait s’offusquer de ne pas être le dernier sur la liste. Et d’abord, comment savait-il que cela n’était pas le cas, puisque le Blondinet venait seulement d’en faire état quelques minutes plus tôt à Maélia. Les espionnait-il caché qu’il aurait été dans un recoin sombre de la pièce ? Non, cela n’était pas possible, car Ethan, adepte de ces caches, en aurait déjà dénoté la présence. En ce cas, le jeune homme devait faire montre d’ubiquité … Quelle sorcellerie se cachait donc en ces locaux …
Le Ténébreux préféra ne pas en faire état, et alors qu’il allait saluer celui qui lui était toujours inconnu, Elle fit son entrée … Elle, la Brindille … Celle sur qui, bien peu auraient été ceux à parier la moitié du dixième d’un quart d’écu sur ses capacités. De son passé, il connaissait bien peu de choses. De son présent en dehors de la Citadelle, il ne savait que ce qui paraissait officiellement. De son avenir en la Licorne, il fondait de grands espoirs. L’aura d’une Rousse, malheureusement bien trop absente, semblait l’avoir enveloppée de sa protection et de son savoir. Nul doute que l’apparence frêle qui la caractérisait, cachait en fait un caractère trempé et affuté comme la lame de l’épée que le Licorneux portait toujours au côté.
Pourtant, telle Cerrid dans un passé pas si lointain, elle l’avait subjugué par sa répartie et sa capacité à faire avancer le Blondinet. Elle non plus ne faisait pas dans la demi-mesure, et bien qu’elle n’aurait jamais pu rivaliser avec Ethan dans le maniement des armes, elle possédait des armes bien plus acérées. Un esprit vif, un mental d’acier, et un verbe à la hauteur de tous les meilleurs orateurs du moment. Sans en donner l’impression, elle savait diriger, orienter ou faire réagir tout un chacun. Chacun de ses mots semblait savamment pesé, afin que le résultat soit à l’efficience même de ce qu’elle souhaitait. Non pas qu’elle fut manipulatrice, car bien au contraire, elle savait comment obtenir le meilleur de chacun. Elle avait cette capacité à déterminer de quoi chacun était capable. Et du Blondinet, elle en avait vite fait le tour.
Le hasard les avait fait se rencontrer un jour sombre, et depuis leurs chemins ne cessaient de se croiser. D’une part parce que la Brindille était devenue Licorneuse à son tour, d’autre part parce que les missions des derniers mois les avaient souvent mis en relation. Enfin, cette « course » aux colistiers pour ne pas que le Maine tombe entre de mauvaises mains.
A son entrée, Karyaan portait dans ses bras le « truc » qu’il avait croisé à l’entrée de l’église lors de sa mission de sécurité de l’édifice et de ses participants. La « chose » s’évertuait alors à s’échapper des bras du géant qui jouait aux baby-sitters. Elle confiât alors le « nain » au « schtroumpf » qui l’avait accueilli et fit les présentations d’usage. Étonné que l’enfant lui soit lié par adoption, le Blondinet n’en fit cependant aucune remarque. Et puisque l’on en était aux présentations, Ethan s’emparât du verre proposé par Maé, avant qu’elle n’en vienne à se lasser de garder le bras tendu, et s’attacha à saluer tout ce monde.
Se tournant d’abord vers l’inconnu …
Bonjour Messire, je me prénomme Ethan et suis l’escamoteur de la douzième place. N’en veuillez à personne, c’était là un ultimatum de ma part ne souffrant d’aucune négociation.
Puis se tournant vers Karyaan, une légère étincelle brillant dans les yeux de braises …
Bonjour petite sœur. En effet, je ne savais pas ta famille aussi étoffée. Tu peux être fière de Paul. Sa prévenance et sa politesse sont bien au delà de tout ce que j’ai pu constater chez bien des Grands de ce Royaume.
Se tournant à nouveau vers Maélia, un sourire quelque peu malicieux aux lèvres …
Voilà qui vous sauve, Maé … Vous n’aurez pas à souffrir d’avoir à me faire visiter vos immenses locaux.
Le Ténébreux préféra ne pas en faire état, et alors qu’il allait saluer celui qui lui était toujours inconnu, Elle fit son entrée … Elle, la Brindille … Celle sur qui, bien peu auraient été ceux à parier la moitié du dixième d’un quart d’écu sur ses capacités. De son passé, il connaissait bien peu de choses. De son présent en dehors de la Citadelle, il ne savait que ce qui paraissait officiellement. De son avenir en la Licorne, il fondait de grands espoirs. L’aura d’une Rousse, malheureusement bien trop absente, semblait l’avoir enveloppée de sa protection et de son savoir. Nul doute que l’apparence frêle qui la caractérisait, cachait en fait un caractère trempé et affuté comme la lame de l’épée que le Licorneux portait toujours au côté.
Pourtant, telle Cerrid dans un passé pas si lointain, elle l’avait subjugué par sa répartie et sa capacité à faire avancer le Blondinet. Elle non plus ne faisait pas dans la demi-mesure, et bien qu’elle n’aurait jamais pu rivaliser avec Ethan dans le maniement des armes, elle possédait des armes bien plus acérées. Un esprit vif, un mental d’acier, et un verbe à la hauteur de tous les meilleurs orateurs du moment. Sans en donner l’impression, elle savait diriger, orienter ou faire réagir tout un chacun. Chacun de ses mots semblait savamment pesé, afin que le résultat soit à l’efficience même de ce qu’elle souhaitait. Non pas qu’elle fut manipulatrice, car bien au contraire, elle savait comment obtenir le meilleur de chacun. Elle avait cette capacité à déterminer de quoi chacun était capable. Et du Blondinet, elle en avait vite fait le tour.
Le hasard les avait fait se rencontrer un jour sombre, et depuis leurs chemins ne cessaient de se croiser. D’une part parce que la Brindille était devenue Licorneuse à son tour, d’autre part parce que les missions des derniers mois les avaient souvent mis en relation. Enfin, cette « course » aux colistiers pour ne pas que le Maine tombe entre de mauvaises mains.
A son entrée, Karyaan portait dans ses bras le « truc » qu’il avait croisé à l’entrée de l’église lors de sa mission de sécurité de l’édifice et de ses participants. La « chose » s’évertuait alors à s’échapper des bras du géant qui jouait aux baby-sitters. Elle confiât alors le « nain » au « schtroumpf » qui l’avait accueilli et fit les présentations d’usage. Étonné que l’enfant lui soit lié par adoption, le Blondinet n’en fit cependant aucune remarque. Et puisque l’on en était aux présentations, Ethan s’emparât du verre proposé par Maé, avant qu’elle n’en vienne à se lasser de garder le bras tendu, et s’attacha à saluer tout ce monde.
Se tournant d’abord vers l’inconnu …
Bonjour Messire, je me prénomme Ethan et suis l’escamoteur de la douzième place. N’en veuillez à personne, c’était là un ultimatum de ma part ne souffrant d’aucune négociation.
Puis se tournant vers Karyaan, une légère étincelle brillant dans les yeux de braises …
Bonjour petite sœur. En effet, je ne savais pas ta famille aussi étoffée. Tu peux être fière de Paul. Sa prévenance et sa politesse sont bien au delà de tout ce que j’ai pu constater chez bien des Grands de ce Royaume.
Se tournant à nouveau vers Maélia, un sourire quelque peu malicieux aux lèvres …
Voilà qui vous sauve, Maé … Vous n’aurez pas à souffrir d’avoir à me faire visiter vos immenses locaux.
Ethan- Messages : 29
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Re: Numéro douze !
par Max_Premier Dim 30 Sep - 23:15
Max qui s'était mis de côté à l'arrivée de Karyaan sans en avoir oublié de la saluer tout de même, regarda l'homme se présenter.
Oh... et bien si vous êtes l'escamoteur de la douzième place on va dire que je serai l'escamoteur de votre verre alors et nous en resteront là...
Il se mit à rire en prenant le verre des mains d'Ethan puis en lui tendant la main pour se présenter...
Max... au fait... je suis Max Premier Maxcotte du RITM ce qui veut dire que je suis euh... on va dire le pantin de service des dames du haut de la liste. Il se remit à rire et regarda Karyaan et Maé à qui il fit un clin d'oeil complice.
Bienvenue chez les fous ! et bonne visite... Je vous laisse maintenant que j'ai de quoi boire. je me contenterai d'une onzième place.
Oh... et bien si vous êtes l'escamoteur de la douzième place on va dire que je serai l'escamoteur de votre verre alors et nous en resteront là...
Il se mit à rire en prenant le verre des mains d'Ethan puis en lui tendant la main pour se présenter...
Max... au fait... je suis Max Premier Maxcotte du RITM ce qui veut dire que je suis euh... on va dire le pantin de service des dames du haut de la liste. Il se remit à rire et regarda Karyaan et Maé à qui il fit un clin d'oeil complice.
Bienvenue chez les fous ! et bonne visite... Je vous laisse maintenant que j'ai de quoi boire. je me contenterai d'une onzième place.
Max_Premier- Messages : 121
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Re: Numéro douze !
par Ethan Lun 1 Oct - 19:04
Le Ténébreux retint in extrémis sa main qui allait lui rendre justice qu’on lui ait subtilisé son verre. Seul un œil avisé aurait pu dénoter le changement dans l’attitude et le regard du Blondinet. Il ne possédait pas le sens de l’humour de celui qui se présentât alors comme étant le fou des Reines de ces lieux. Il détestait les voleurs tout autant que les piques assiette. Mais il se souvint qu’il n’était ici qu’en qualité d’invité, et qu’il aurait été bien malvenu de rudoyer le bouffon de service en guise de salutations. Peut-être était-ce là une coutume qui tentait à prouver que les boissons n’étaient pas empoisonnées.
Aussi, au lieu d’écraser le sourire qu’il semblait avoir en permanence sur les lèvres, d’une bonne mornifle savamment apposée, le Blondinet se contenta t’il de serrer la main qu’il venait de lui tendre. Il n’omit cependant pas au passage de lui écraser quelques phalanges, afin de lui signifier son mécontentement.
La dernière phrase du dit Max laissa Ethan dans l’expectative. S’il n’y avait eu Maélis et Karyaan, il était certain qu’il aurait immédiatement quitté les lieux. Il souhaitait vivement que tous les autres colistiers ne furent pas du même acabit. Mais à défaut, peut-être était-ce ce pourquoi Karyaan avait tant souhaité sa participation. Remettre tout le monde dans le droit chemin de l’honneur, à grands coups de baffes dans la tronche et de coups de bottes dans le fondement … Et ça, c'était l'un de ses domaines de compétences ! Mais allez donc savoir …
Aussi, au lieu d’écraser le sourire qu’il semblait avoir en permanence sur les lèvres, d’une bonne mornifle savamment apposée, le Blondinet se contenta t’il de serrer la main qu’il venait de lui tendre. Il n’omit cependant pas au passage de lui écraser quelques phalanges, afin de lui signifier son mécontentement.
La dernière phrase du dit Max laissa Ethan dans l’expectative. S’il n’y avait eu Maélis et Karyaan, il était certain qu’il aurait immédiatement quitté les lieux. Il souhaitait vivement que tous les autres colistiers ne furent pas du même acabit. Mais à défaut, peut-être était-ce ce pourquoi Karyaan avait tant souhaité sa participation. Remettre tout le monde dans le droit chemin de l’honneur, à grands coups de baffes dans la tronche et de coups de bottes dans le fondement … Et ça, c'était l'un de ses domaines de compétences ! Mais allez donc savoir …
Ethan- Messages : 29
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Re: Numéro douze !
par Karyaan Lun 1 Oct - 19:58
Et de grimacer quand Max torpille le verre du ronchonneur.
C'est pas qu'elle connait les réflexes du blondinet, mais pas loin et elle s'étonne de ne pas avoir vu voler son Maxou préféré à travers la pièce.
S'étonne et se félicite aussi. Voilà au moins une chose à ne pas devoir arranger. Pas qu'elle n'a pas envie de jouer les soigneuses en remettant un nez cassé sur le droit chemin. Le craquement et la douleur ça l'a toujours fait vibrer, allez savoir pourquoi. Mais c'est plus facile de panser les coups que les honneurs, les égos et tout l'toutim.
Ma famille n'est pas si étoffée que ça, mon frère.
Et hop, on change de sujet. Clin d’œil à Max, elle récupère un verre vide sur la table et le rempli de vin de bourgogne. Le tendant au gros méchant.
Fière de Paul est un faible mot. Tu devrais le savoir que je ne m'entoure que des meilleurs.
Léger sourire en coin, malicieux.
Et puis c'est moi qui l'ai élevé, ça aide.
Rire, oui là on peut dire que la modestie ne l'étouffait pas, mais elle savait qu'il savait qu'elle plaisantait. Ou pas en fait...
Enfin, si tu as besoin de lui, n'hésite pas. Il est jeune, mais tu serais étonné de ses capacités à avoir des infos.
Clin d’œil, se servant un verre.
Paul, tout fier, bombant presque le torse, se prenant un coup de jouet dans la tronche, calmant aussi sec son égo tout gonflé à bloc. Le tit bonhomme qu'il porte, agitant un cheval sculpté en bois dans des gestes désordonnés, gazouillant, mâchouillant son jouet, l'agitant de nouveau, poussant des petits cris amusés, faisant la grenouille dans les bras de l'adolescent dépité.
C'est pas qu'elle connait les réflexes du blondinet, mais pas loin et elle s'étonne de ne pas avoir vu voler son Maxou préféré à travers la pièce.
S'étonne et se félicite aussi. Voilà au moins une chose à ne pas devoir arranger. Pas qu'elle n'a pas envie de jouer les soigneuses en remettant un nez cassé sur le droit chemin. Le craquement et la douleur ça l'a toujours fait vibrer, allez savoir pourquoi. Mais c'est plus facile de panser les coups que les honneurs, les égos et tout l'toutim.
Ma famille n'est pas si étoffée que ça, mon frère.
Et hop, on change de sujet. Clin d’œil à Max, elle récupère un verre vide sur la table et le rempli de vin de bourgogne. Le tendant au gros méchant.
Fière de Paul est un faible mot. Tu devrais le savoir que je ne m'entoure que des meilleurs.
Léger sourire en coin, malicieux.
Et puis c'est moi qui l'ai élevé, ça aide.
Rire, oui là on peut dire que la modestie ne l'étouffait pas, mais elle savait qu'il savait qu'elle plaisantait. Ou pas en fait...
Enfin, si tu as besoin de lui, n'hésite pas. Il est jeune, mais tu serais étonné de ses capacités à avoir des infos.
Clin d’œil, se servant un verre.
Paul, tout fier, bombant presque le torse, se prenant un coup de jouet dans la tronche, calmant aussi sec son égo tout gonflé à bloc. Le tit bonhomme qu'il porte, agitant un cheval sculpté en bois dans des gestes désordonnés, gazouillant, mâchouillant son jouet, l'agitant de nouveau, poussant des petits cris amusés, faisant la grenouille dans les bras de l'adolescent dépité.
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Re: Numéro douze !
par Ethan Mar 2 Oct - 0:27
Seule Karyaan semblait s’être rendue compte que le Pantin, tel qu’il se surnommait lui même, avait frôlé la correctionnelle. En terrain ennemi, et en l’absence des deux Dames, le Licorneux aurait usé de moyens contondants et meurtrissants pour laver l’affront. Le sourire aurait alors disparu avec l’offensant, à moins que le tranchant du fil de son épée, ne lui en ait octroyé un nouveau, allant d’une oreille à l’autre …
Mais passons là sur ce fâcheux incident, pour lequel Karyaan mettait tout en œuvre afin qu’il disparaisse des esprits. Pirouettes verbales à l’appui, et autocongratulation de circonstance, permirent de détendre quelque peu l’atmosphère qui avait eu à peine le temps de se charger d’électricité. Il fallait dire qu’en cette période de début d’automne, les orages étaient bien moins fréquents qu’en été. Un verre à nouveau en main, le Ténébreux jeta un regard torve à Max, lui signifiant qu’il n’aurait désormais pas une seconde opportunité de lui subtiliser quoi que ce soit.
Pendant ce temps, le « chimpanzé » de service s’évertuait à maltraiter son frère adoptif, en le rudoyant à coups de jouet. Le pauvre avait à peine eu le temps de savourer les compliments qu’il venait de recevoir. À n’en pas douter, en plus de ses autres qualités, il était stoïque. De quoi en faire un Licorneux, peut-être, un jour …
Alors comme ça, la Brindille ne s’entourait que des meilleurs ? Humilité mise de côté, le Blondinet se demandait bien en quoi il pouvait être un meilleur pour RITM. Il n’avait aucune connaissance en politique, possédait la diplomatie d’un éléphant dans une échoppe limougeaude, et mises à part ces compétences en terme de stratégie militaire et de meneur d’hommes au combat, il ne voyait pas trop quelle serait son utilité. Tout cela tournoyant en son esprit depuis qu’il avait accepté l’invitation qu’elle lui avait faite, il était temps d’en venir à la réalité du terrain.
Et si tu me disais ce que tu attends de moi maintenant ?
Mais passons là sur ce fâcheux incident, pour lequel Karyaan mettait tout en œuvre afin qu’il disparaisse des esprits. Pirouettes verbales à l’appui, et autocongratulation de circonstance, permirent de détendre quelque peu l’atmosphère qui avait eu à peine le temps de se charger d’électricité. Il fallait dire qu’en cette période de début d’automne, les orages étaient bien moins fréquents qu’en été. Un verre à nouveau en main, le Ténébreux jeta un regard torve à Max, lui signifiant qu’il n’aurait désormais pas une seconde opportunité de lui subtiliser quoi que ce soit.
Pendant ce temps, le « chimpanzé » de service s’évertuait à maltraiter son frère adoptif, en le rudoyant à coups de jouet. Le pauvre avait à peine eu le temps de savourer les compliments qu’il venait de recevoir. À n’en pas douter, en plus de ses autres qualités, il était stoïque. De quoi en faire un Licorneux, peut-être, un jour …
Alors comme ça, la Brindille ne s’entourait que des meilleurs ? Humilité mise de côté, le Blondinet se demandait bien en quoi il pouvait être un meilleur pour RITM. Il n’avait aucune connaissance en politique, possédait la diplomatie d’un éléphant dans une échoppe limougeaude, et mises à part ces compétences en terme de stratégie militaire et de meneur d’hommes au combat, il ne voyait pas trop quelle serait son utilité. Tout cela tournoyant en son esprit depuis qu’il avait accepté l’invitation qu’elle lui avait faite, il était temps d’en venir à la réalité du terrain.
Et si tu me disais ce que tu attends de moi maintenant ?
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Re: Numéro douze !
par Myriam Ven 5 Oct - 7:32
Elle en avait presqu'oublié ses manières la brune de son attention toute dévouée à autre qui ne manquait pas de séduire toutes les journées qui passaient même celles ou l'astre lumineux semblait vouloir se voiler la face derrière quelques sombres idées. Sa bonne humeur n'avait plus d'égale depuis qu'ils s'étaient retrouvé, mais tout le reste avait perdu son importance.....ce qui ramena la rêveuse à la réalité du moment soit se rendre à l'accueil pour rencontrer un nouvel arrivant qui allait lui aussi se dévouer corps et âme très certainement au bien du comté.
Un petit groupe déjà présent, elle se tînt légèrement à l'écart jouant la pique assiette devant le buffet, tout en buvant le délicieux nectar offert dans la gratuité. Elle ne pu s'empêcher de capter quelques brèches de conversation mais s'en détacha rapidement, son esprit vagabondant à la recherche de pensées de son bien aimé qui dans l'attente profiterais sans doute de l'entraîner loin du groupe pour profiter quelques instants de lui donner un sourire encore plus radiant qu'elle saura sans aucun doute lui rendre en retour.
La belle rêveuse se perdait une fois de plus, mais nullement dans les couloirs pour faire changement. Plus elle s'éloignait telle une vagabonde, plus sans se rendre compte l'alcool et la nourriture garnissait sa panse déjà bien remplie. Son regard perdu au loin, les sons lui parvenaient quelques peu sourdement. La brune tentait désespérément de revenir à la réalité mais ses deux billes vertes fixaient le vide au loin ensorcelée par celui qui avait dérobé son coeur à l'emporte pièce afin de créer une oeuvre sublime pour son âme frivole qui s'en délectait, en redemandant toujours plus, voulant à tout prix ressentir l'éternité d'un accord magique pour le coeur tout à fait enveloppant.
Un silence la tira de son lieu serein, puis regardant autour, aperçu un des érudits de l'Université dont le prénom lui échappait qui était en compagnie de Dame Karyaan, discutant.
Prenant conscience qu'elle avait encore une autre bouchée en main, Myriam déposa dans l'assiette, déposa son verre, puis prit une serviette pour essuyer rapidement ses lèvres et ses doigts, reprenant ensuite encore un peu à boire, question de faire descendre toutes les victuailles, aussi délicieuses qu'elles puissent avoir été.
Elle s'avança vers le nouvel arrivant, mais resta tout de même en retrait attendant que la discussion soit terminé pour aller se présenter et lui souhaiter la bienvenue qui lui revenait en tant que colistier.
Un petit groupe déjà présent, elle se tînt légèrement à l'écart jouant la pique assiette devant le buffet, tout en buvant le délicieux nectar offert dans la gratuité. Elle ne pu s'empêcher de capter quelques brèches de conversation mais s'en détacha rapidement, son esprit vagabondant à la recherche de pensées de son bien aimé qui dans l'attente profiterais sans doute de l'entraîner loin du groupe pour profiter quelques instants de lui donner un sourire encore plus radiant qu'elle saura sans aucun doute lui rendre en retour.
La belle rêveuse se perdait une fois de plus, mais nullement dans les couloirs pour faire changement. Plus elle s'éloignait telle une vagabonde, plus sans se rendre compte l'alcool et la nourriture garnissait sa panse déjà bien remplie. Son regard perdu au loin, les sons lui parvenaient quelques peu sourdement. La brune tentait désespérément de revenir à la réalité mais ses deux billes vertes fixaient le vide au loin ensorcelée par celui qui avait dérobé son coeur à l'emporte pièce afin de créer une oeuvre sublime pour son âme frivole qui s'en délectait, en redemandant toujours plus, voulant à tout prix ressentir l'éternité d'un accord magique pour le coeur tout à fait enveloppant.
Un silence la tira de son lieu serein, puis regardant autour, aperçu un des érudits de l'Université dont le prénom lui échappait qui était en compagnie de Dame Karyaan, discutant.
Prenant conscience qu'elle avait encore une autre bouchée en main, Myriam déposa dans l'assiette, déposa son verre, puis prit une serviette pour essuyer rapidement ses lèvres et ses doigts, reprenant ensuite encore un peu à boire, question de faire descendre toutes les victuailles, aussi délicieuses qu'elles puissent avoir été.
Elle s'avança vers le nouvel arrivant, mais resta tout de même en retrait attendant que la discussion soit terminé pour aller se présenter et lui souhaiter la bienvenue qui lui revenait en tant que colistier.
Myriam- Messages : 40
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Re: Numéro douze !
par cobra Sam 6 Oct - 2:22
Il entendit un drole de brouhaha dans l'entree des locaux de Ritm, jamais en reste de curiosité l'brun passa sa tête dans le couloir.
La première chose qu'il vit fut la crinière de la Rousse, il se rassura en n'voyant pas son fouet dans sa main. Déposa une tendre bise sur sa joue en lui murmurant "c'est un prince qui nous rend visite....?"
Levant les yeux il vit Paul, en train de se faire malmener par le ptit coeur de sa grandeur, un sourire attendri contre toute attente se glissa sur ses lèvres.
Il salua Max en train de picoler un bon verre de vin, avant de s'incliner devant Karyaan en guise de salut, depuis son aventure Lavaloise la Brune lui avait fait savoir son dégout à son encontre. Il respectait son avis le concernant, mais ne regrettait rien, il faudra faire avec ce qu'il est et sera toujours. Un homme fier et orgueilleux.
AH .....c'est donc toi Ethan qui provoque ce remue ménage ? Bienvenue Chevalier....on s'battait dejà pour la douzième place avec Max, j'vois que la concurrence est encore plus ardue !! "soupir faussement théatral de circonstance
Puis soudain son regard noir se posa sur ELLE, et le bruit sourd des conversations qui continuaient, les salutations, il n'entendait plus rien.
L'coup violent ressenti dans son ventre ne l'empecha pas de se diriger d'un pas sur vers la brune ténébreuse qui se tenait verre à la main légerement en retrait.
Ils ne s'étaient pas vu de quelques heures à peine chacun d'eux prit dans leurs travaux respectifs.
Elle semblait rêver debout, et avant qu'elle remarque sa presence, il s'etait déjà glissé dans son dos, ses mains posées sur son ventre.
Vous êtes perdue belle brune ..? Vous attendiez peut etre quelqu'un ......? Moi je n'attendais que toi ......"dans un murmure à son oreille.
La première chose qu'il vit fut la crinière de la Rousse, il se rassura en n'voyant pas son fouet dans sa main. Déposa une tendre bise sur sa joue en lui murmurant "c'est un prince qui nous rend visite....?"
Levant les yeux il vit Paul, en train de se faire malmener par le ptit coeur de sa grandeur, un sourire attendri contre toute attente se glissa sur ses lèvres.
Il salua Max en train de picoler un bon verre de vin, avant de s'incliner devant Karyaan en guise de salut, depuis son aventure Lavaloise la Brune lui avait fait savoir son dégout à son encontre. Il respectait son avis le concernant, mais ne regrettait rien, il faudra faire avec ce qu'il est et sera toujours. Un homme fier et orgueilleux.
AH .....c'est donc toi Ethan qui provoque ce remue ménage ? Bienvenue Chevalier....on s'battait dejà pour la douzième place avec Max, j'vois que la concurrence est encore plus ardue !! "soupir faussement théatral de circonstance
Puis soudain son regard noir se posa sur ELLE, et le bruit sourd des conversations qui continuaient, les salutations, il n'entendait plus rien.
L'coup violent ressenti dans son ventre ne l'empecha pas de se diriger d'un pas sur vers la brune ténébreuse qui se tenait verre à la main légerement en retrait.
Ils ne s'étaient pas vu de quelques heures à peine chacun d'eux prit dans leurs travaux respectifs.
Elle semblait rêver debout, et avant qu'elle remarque sa presence, il s'etait déjà glissé dans son dos, ses mains posées sur son ventre.
Vous êtes perdue belle brune ..? Vous attendiez peut etre quelqu'un ......? Moi je n'attendais que toi ......"dans un murmure à son oreille.
cobra- Messages : 51
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Re: Numéro douze !
par Ethan Mar 16 Oct - 4:38
Le silence est d’or et la parole d’argent. Si ce proverbe avait été véridique, sans nul doute que le Licorneux aurait été richissime, tant il était avare de parole. Mais à n’en pas douter, il n’était pas le seul dans ce cas. Telle la nouvelle venue, qui toute occupée qu’elle était à se restaurer copieusement, attendait sagement que la conversation déjà bien entamée prenne fin. La brunette était loin de lui être inconnue. C’était en effet elle qui était en charge de la répartition hebdomadaire des cours au sein des érudits. Érudits qui, soient dit en passant, en étaient tous à se bouffer la rate, à comptabiliser, à revendiquer, pour savoir qui donnerait le plus de cours. Toujours à se plaindre ceux là aussi …
Mais bon, la question qu’il avait posée semblait ne pas avoir été entendue. Après tout, il verrait bien en temps et en heure, en quoi sa présence pouvait avoir une quelconque pertinence. Ce fut le moment que choisit Cobra pour faire irruption dans les locaux. À n’en pas douter, il était ici comme chez lui. Saluant copieusement chacun des présents, il émit un léger aparté concernant la fameuse place de numéro douze. Ethan n’eut même pas le temps de lui répondre que lui comme Max étaient disqualifiés par avance, étant donné l’ultimatum qu’il avait opposé à sa p’tite sœur, que déjà le reptile glissait vers sa proie … ‘Fin façon de parler, parce qu’il alla se lover tout contre la brunette en train de finir de déglutir un reste de victuailles …
Apparemment, RITM était un repère de couples officiels, voire officieux. Un léger froncement de sourcil fit son apparition à l’idée saugrenue qui venait de lui traverser l’esprit. Et si sa frangine l’avait fait venir pour tenter de le coller dans les bras d’une donzelle en manque d’affection ? Non … Ça ne pouvait pas être cela. Elle avait beau tout tenter pour le ramener à la vie sociale, jamais elle n’aurait osé jouer les entremetteuses. Il chassa cette idée extravagante en avalant une bonne gorgée du liquide qui commençait à se réchauffer dans son verre.
Bon, et maintenant ? Quoi qu’on fait ???
Mais bon, la question qu’il avait posée semblait ne pas avoir été entendue. Après tout, il verrait bien en temps et en heure, en quoi sa présence pouvait avoir une quelconque pertinence. Ce fut le moment que choisit Cobra pour faire irruption dans les locaux. À n’en pas douter, il était ici comme chez lui. Saluant copieusement chacun des présents, il émit un léger aparté concernant la fameuse place de numéro douze. Ethan n’eut même pas le temps de lui répondre que lui comme Max étaient disqualifiés par avance, étant donné l’ultimatum qu’il avait opposé à sa p’tite sœur, que déjà le reptile glissait vers sa proie … ‘Fin façon de parler, parce qu’il alla se lover tout contre la brunette en train de finir de déglutir un reste de victuailles …
Apparemment, RITM était un repère de couples officiels, voire officieux. Un léger froncement de sourcil fit son apparition à l’idée saugrenue qui venait de lui traverser l’esprit. Et si sa frangine l’avait fait venir pour tenter de le coller dans les bras d’une donzelle en manque d’affection ? Non … Ça ne pouvait pas être cela. Elle avait beau tout tenter pour le ramener à la vie sociale, jamais elle n’aurait osé jouer les entremetteuses. Il chassa cette idée extravagante en avalant une bonne gorgée du liquide qui commençait à se réchauffer dans son verre.
Bon, et maintenant ? Quoi qu’on fait ???
Ethan- Messages : 29
Date d'inscription : 24/09/2012
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